Encore une minute, M. le Bourreau.
Elle est là, elle arrive, c’est une affaire de semaines, « tout le monde » le dit.
Qui ça ? Mais la prochaine crise financière bien sûr.
Seule divergence : quel sera le fait générateur ?
En revanche, consensus sur les conséquences, ce sera gigantesque : effondrement des bourses, remontée des taux d’intérêt, faillites de banques, récessions, ….
Certes, « tout le monde » n’a jamais prévu aucune des crises passées ni en nature, ni en ampleur, ni en timing donc, le pire n’est pas toujours certain.
Mais s’il arrive …..
Préparer la crise, préparer les gens à la crise
Psychologiquement, la perspective d’une crise est pire que la crise elle-même parce que l’on ne sait pas où, quand, quoi, comment. Il y a le danger du #triptyque : bunkerisation, tétanisation, on verra bien, on en a vu d’autres.
On s’y attend mais on se fera surprendre.
Pour éviter de se faire surprendre, il faut mettre les équipes en mouvement, un peu comme on prépare l’arrivée d’un cyclone, j’imagine.
#Agilité : Occasion de lancer un programme Go Agile, be frugal. Il faut saisir l'opportunité de repositionner Agilité comme source de productivité et bien sûr de réactivité
Service offering : Revisiter les offres pour mettre en valeur les bénéfices utiles par temps de crise ; certaines offres seront mises en sommeil.
On a besoin d’une démarche de cost-cutting
Appliquer les principes du #jugaad aux activités de l’entreprise où l’on reparle de frugalité. Comment ? En repensant le sourcing in/out :
#Outsourcing : Rechercher de la flexibilité en imaginant une organisation á spectre +/-15% d’activité
o Moins d’activité = Moins de travail donc reconsidérer ce que l’on a externalisé ;
o Internaliser pour occuper les personnels que l’on souhaite conserver
Et puis, il faut inventer du new business
Il y a tout ce qui tourne autour du donner envie d’avoir envie :
L’envie comme booster de l’efficience
L’envie comme remède au burn/bore out
L’envie comme éveil de l’innovation
L’envie comme …
Recenser toutes les démarches qui ne relèvent pas d’arnaque plage ; choisir pour chacune, les intervenants qui vont bien, agréger les savoir-faire, agir de concert, « produire au pays », réveiller les territoires.
Trouver des investisseurs en recherche de projet
Trouver des entrepreneurs intéressés à monter de nouveaux business
Rechercher des spécialistes dans les domaines émergents
Monter une démarche “local business in-a-box” sur la base des premières expérience
Expérimenter une démarche “cluster-in-a-box” en trouvant des entrepreneurs locaux intéressés à #clusteriser autour d’eux. Monter une démarche de mise en œuvre efficiente.
“-in-a-box” consiste à assembler un package de compétences, d’outils et de méthodes agissant en commando avec un fort retour d’expérience pour créer une entreprise nouvelle en peu de temps avec le minimum de risques d’erreur.
Généralement, par temps de crise, le secteur public faiblit moins, voire la commande publique se développe. Reste à identifier dans quels domaines. Reste à s’organiser pour répondre. Avec de grosses inconnues :
Est-ce qu’enfin on va se décider à déguster le mille-feuilles ?
Les trois couples régaliens sont dans un triste état ce qui fait un État triste
Diplomatie – Armée
Police -Justice
Les Finances Publiques - La cohérence des politiques de Territoire
Soyons lucides, la France n’a pas la meilleure administration du monde, sans doute pas la pire, en tous cas l’une des moins bonnes et des plus chères. Pas de quoi s’en satisfaire.
Dans tous les domaines régaliens, il y a des chantiers à conduire, des expériences pilotes à mener, des systèmes d’évaluation à mettre en place par exemple, complètement réinventer la procédure pénale pour libérer du temps de policier et de juge, réduire la durée de procédure, rapprocher de 1 la probabilité d’être pris et d’être sanctionné pour les délinquants ; pour les criminels, inventer de nouvelles formes de sanction peu onéreuses pour celui qui sanctionne et très détestable pour le sanctionné ; demander à chaque procureur, chaque juge d’instruction, chaque préfet, chaque commissaire… un bilan annuel de son efficacité faire noter ces bilans par des conseils de citoyens, virer les nuls et les menteurs.
Faire le Grand Paris
Trouver ceux qui savent où en est ce bintz, identifier les chantiers, voir leurs « marges de progression », soyons euphémiques.
Imaginer une mégapole mondiale moderne, réinventer le rôle d’une capitale. Idem pour les métropoles européennes, Lille, Lyon, Marseille,….. ces entités n’ont pas besoin de région et ne savent pas être capitale régionale ; faut arrêter de faire semblant.
Politique de territoire
Éduquer, soigner, cultiver les esprits, cultiver les terroirs, rendre mobile, soutenir les faibles…
dans tous ces domaines, revoir le leadership (région, département. …..), la répartition des rôles entre les feuilles et la mise en cohérence entre pairs et la mise en cohésion nationale ; mener des expériences pilotes, les suivre, disséminer.
Est-ce qu’enfin on va se décider à Déployer, à grande échelle, la Démocratie Locale ?
Il y a une foultitude d’expérimentations sur FabDem, Fabrique Spinoza (y compris sur la question de la vigilance citoyenne) en France et partout dans le monde. Vers une transition démocratique.
A propos de transition,
où en est-on vraiment des transitions écologique et numérique ?
Cela semble utile de dresser un bilan janvier 2020 dans l’entreprise et dans la cité
peut-être centré sur ETI et cités équivalentes ?
peut-être ajouté la transition démocratique ?
Packager des plans de mise à niveau « green retrofit » « blue retrofit »….
Retrofit : Échange de composants anciens par de nouveaux composants, pratique courante dans l’aviation. Le retrofit thermique/électrique se développe pour les véhicules.
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